Barbara Toscano l’histoire d’Hachiko, pour commencer mon premier choix pour rédiger un article sur une histoire ou les animaux sont a l’honneur, j’ai décidé de vous parler « d’Hachikô ».
En effet, pour moi, une des plus belles histoires entre les rapports être humain à l’animal. Après avoir vu le film « Hatchi », enfin du moins essayer de voir entre les larmes et mouchoirs. Ce fut une soirée particulièrement fort en émotion avec mon mari. Nous avons effectué des recherches pour nous intéresser de plus près a ce chien si fabuleux.
Histoire des Akita
Au 17e siècle les « Akita » étaient utilisés comme chien de combat, et pour la chasse des sangliers, des cerfs et les ours. Début 1900, les combats furent interdits, afin de préserver la pureté et la race et fut proclamé « l’Akita, monument naturel ».
Pendant la Seconde Guerre mondiale les « Akitas » étaient au bord de l’extinction. Capturé par la police, il était courant de prendre de la peau de chien pour fabriquer des vêtements.
Beaucoup de propriétaires, mélangèrent la race avec d’autres chiens et les cachèrent dans les montagnes ou leur instinct de chasse et leur robustesse les ont aidés à survivre.
Suite a cela les éleveurs japonais se concentrèrent sur la préservation de la race « Akita ».
Aujourd’hui, l’Akita au japon est un chien de compagnie, de garde et un chien policier !
Hachikô le “Chûken”
En 1923 monsieur Hidesaburo Ueno, professeur à l’Université de Tokyo, adopta un chien de race japonaise « Akita Inu » nommé « Hachikô » (nom venant de « Hachi », huit).
Né à Odate, une province d’Akita au Japon, il était le huitième chiot de la portée. Depuis tout petit « Hachikô » avait pris l’habitude de suivre son maître sur le trajet pour se rendre a son travail, il accompagné jusqu’à la gare, puis rentré seul au domicile. Après une longue journée d’attente, il retournait ensuite chaque soir à la station de gare avant l’arrivé de son maître. Content de son retour ils rentraient sur le trajet retour ensemble.
Malheureusement le soir du 21 mai 1925 monsieur Hidesaburo Ueno décéda d’un AVC et ne rentra jamais plus.
« Hachikô » fidèle à son maître et à ses habitudes continua ses aller-retour de la gare au domicile pendant neuf années. Début 1930, l’histoire d’Hachikô est diffusée dans la presse, de nombreux Japonais viennent apporter de la nourriture à la gare on le surnomme « Chûken » « chien fidèle » jusqu’a sa propre mort en 1934 à proximité de la gare Shibuya.
Ainsi une statue de bronze fut érigée en son honneur ou il n’a jamais cessé d’attendre son maître.
De plus à ce jour cette statue reste un véritable culte. Elle est une porte-parole des associations caritatives venant en aides aux animaux.
Pour conclure, on peut dire aujourd’hui que cette dévotion illustre une des plus belles histoires d’amour. Je voulais lui rendre hommage et respect !
Barbara Toscano.
Photo image à la une « statue d’Hachikô » dans la gare de Shibuya
Crédit :pixabay
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